On fait ce qu'on peut comme on le peut et dans les temps qui nous sont impartis...

Que se passe t-il quand il existe une impossibilité pour l'autre d'être dans la faculté du "concevoir" chez son interlocuteur. "Je conçois chez moi ce que je ne peux concevoir chez toi..."

Fondamental d'égoïsme ?

Non, pas forcément...

Il suffit que les deux personnes concernées soient de nature et de "catégorie" économico-socio-professionnelle différente et la même situation fera état de deux vécus complètement étrangers. Valeurs, cultures, habitudes, enseignements. Aussi réducteur que cela puisse paraître de prime abord, il y a des "cases" comme dans les branches professionnelles. On apprend un langage en fonction de nos objectifs et si l'objectif venait à connaître un décalage avec notre base culturelle, certain opteront alors pour le silence, dans un sens (adaptation, positif) comme dans l'autre (vénalité, négatif) alors que d'autres, opteront pour la confrontation.

Certains ne peuvent absolument pas concevoir ce qu'ils n'ont pas appris et je ne parle pas d'école...Il n'est pas question ici que d'empathie, je parle bien de la capacité à concevoir.

Alors, individualisme ? Un peu je crois.

Ce qui va jouer, c'est l'éducation. Certains s'identifient par exemple dans les grossièretés et les trouvent attendrissantes et d'autres ne peuvent pas les entendre. Alors ? "Boeuf ou pas boeuf ?!"

J'ai fait la rencontre de nombreux boeufs car dans la famille il y en avait une belle...

On peut dire que j'ai dû me familiariser avec la codi-attitude du "boeuf" avant d'avoir pu la repérer et l'identifier comme telle. Le repérage a été difficile, elle même se valorisant d'une catégorie qu'elle était incapable d'endosser, et l'école ne pouvant pas enseigner les "sciences" du tout convenable... Elle avait quand même mis de la valeur sur une catégorie de désoeuvrés et là, on se dit, heureusement que l'école existe...

Aujourd'hui, je les évite soigneusement, "les boeufs..."

L'éducation conditionne au "cliché".

Le raisonnement du "cliché" se situe principalement sur l'attention de l'un concernant l'intention de l'autre et bien souvent cette sale habitude fait écho au réflexe reptilien de survie. L'inconscient cherchant à repérer : "Il me veut du mal ou pas ?". Les paranoïaques deviennent rapidement "boeufs", au final, c'est moche.

Certains, par leur détermination à se croire "normaux" - quitte à utiliser des pions parmi tant d'autre afin d'asseoir par force et assurer cette même croyance - ne les empêche pas de rester sourds au fait qu'on ne veut pas d'eux.

Ces même personnes vont alors trouver des techniques et des prétextes pour empêcher le rejet afin de dominer la relation et vont trouver des explications à leur propre défaillance (la faute de l'autre).

Sauf que...

Le subjectif à de "ça" de magique, qu'il ne lie que les personnes et leurs ressentis, eh oui !

Détachez la valeur morale qui vous rattache à cette personne et, "pouf" il ne reste plus rien si ce n'est une personne qui tente de vous importuner avec ses lois personnelles (imaginez quand vous êtes obligé de faire face à un "juriste" paranoïaque).

Bloquez la personne et c'est réglé. Il est inutile de rentrer dans ce jeu là...

Certaines personnes peuvent être persuadées d'arriver à vous faire du mal alors qu'en fait elle vous facilite bien les choses...Tout est jeu de pouvoir.

Si vous arrivez à identifier les intentions de votre interlocuteur, vous pourrez être en mesure de l'amener à croire qu'il réussi et ce, afin d'avoir la paix....

Le "cliché" a pour vocation dans notre société de/d' :

"Permettre d'identifier" pour les "cultivés à la soupe populaire" et croyez bien que les grand mangent autant de cette soupe que les petits de ce monde,
Utiliser pour blesser, faire du mal à ceux qui entrent dans dans une catégorie minoritaire et/ou décriée comme tel le par la société, et se sentir donc mieux intégré dans le société tout conforme en pointant l'autre du doigt (vie de BOF(s)).
Classer pour ceux qui sont "pressés ",
Permettre d'entretenir une forme de confort mental afin de pouvoir utiliser les jugements, pour ne pas rester vide et "acquérir" du contenu car la race humanoïde ne s'éloigne pas tant que ça de la bête et cherche des repères de rapports "de dominés/dominants",
etc...

divers

Le "Cliché" au service de l'inculte ou de l'argumentaire personnel