De l’avènement de la médiocrité, la France perverse narcissique ?

4 Avril 2014 , Rédigé par T'adhères ou pas mais c'est bien là ! Publié dans #Actu - Economie

Coup de gueule à domicile. Caricature méritée.

La France se plaint de sa croissance économique, gémit du taux de chômage mais ne fait rien mise à part grogner et tenter de garder ses petits privilèges (politiciens) en guise de bonnes actions. Elle s'entête dans sa bêtise. Elle est belle la France.

Avec son système de cloisonnement question champs d’action et de compétence, d’obsession au diplôme lors des recrutements, d’analyse scindée sans approche globale, elle se ridiculise. A l’heure des réseaux sociaux ou des tchats où tout le monde communique en un clic, son système d’organisation et son système d’information reste entre quatre murs. Il n’y a aucun envol, le cul est bien vissé sur une chaise. « Ah, oui ? Je ne la connais pas cette personne. Je ne le connais pas cet organisme. »

Certes le ridicule ne tue pas mais il tue les non-informés et glorifie les abuseurs.

Des choix des entreprises qui font la course à une soi-disant réponse au consommateur (pas cher le blaire) avec des statistiques sans voix humaine. Des stratégies au pifomètre. Des plaintes concernant le coût des investissements, des abus concernant les salariés.

Franchement, plus personne ne fait ses preuves. Et si certains le font, la méthode ne reste pas forcément dans les rangs de la bonne légalité et pour cause ! L’inflation législative, la méthode du recours à la loi pour régler la moindre blessure – pour faire changer les choses- et les ambitions économiques créent le double-bind. Terme usité en psychologie, autrement appelé « double contrainte » ou « injonction paradoxale », celle qui rend fou…

Ceci dit des preuves il en existe. Des preuves sur la "autruche-humaine attitude", des preuves sur des dérives parce que l’appât du gain et du pouvoir est plus fort que la conscience professionnelle. Des preuves sur l’inefficacité du système. Des preuves sur « la méthode française », une idiote parmi tant d’autre, existent.

Alors pourquoi la France utilise-t-elle une méthode idiote ?

Pour répondre à cette question il faudrait rassembler les meilleurs théoriciens et praticiens ensemble afin d’avoir une approche globale et pertinente de la situation. Mais un début de réponse émerge, tout est question de mentalité.

La fierté et l’égo de certains font le désarroi et le malheur des autres.

Mais parlons semi-langue de bois pour ne pas se différencier : "Moi, avec MES " tant" d'années d'expérience, je peux vous certifier QUE...". Rajoutez-y un air dédain et vous aurez la totale, grâce à ce discours vous pourriez même récupérer le crédit de certains.

Dû moins, AU moins, gagner du temps. Et gagner du temps, c'est éviter de perdre de l'argent.

Alors comment la situation se profile-t-elle ?

Nous voilà à ze question. On s’obstine sur des réponses à des problèmes, hors cela ne résout rien...

Peut-être parce les problèmes soulevés ne sont pas les bons, peut-être que les problèmes soulevés ne permettent que de camoufler les véritables problèmes, ceux qui sont TABOUS.

Pour parler simple, les privilèges ne sont pas tombés, et le mass-média ainsi que l’absence d’une éducation véritablement culturelle, celle qui permettrait à nos têtes blondes d’être spirituellement "riche à l'intérieur" ne doit pas exister. Comment pourrait-on permettre une bonne croissance si nous n’avons pas à la porte des distributeurs (en tout genre), des personnes ayant le besoin de remplir leur vide, en somme des bons et dociles consommateurs.

Ah là là, le cloisonnement est quand même pratique pour faire régner l’inculture et la peur chez les gens afin qu’ils ne se posent pas trop de questions. Ça serait bête d’être grillé alors qu’on est au chaud, dans son petit confort sur le dos des autres....

Mais arrêtons de parler "politique" ( privilèges - éducation ).

On parle d’investissement et d’innovation concernant la réussite entrepreneuriale. On entend parler aussi de la tendance, celle des échecs du monde de l'entreprise avec les grandes théories d’analyse qui accompagne ce constat de défaillance.

Prenons un exemple : le problème des commerces seraient dû, en théorie, au faubourg des centres villes. « Il faudrait mettre en place, selon …., "une meilleure EMPLOYABILITE et MOBILITE des salariés , c’est le volet social soulevé dans leur 60 bonnes résolutions de l’année concernant les problèmes de croissance économique selon les secteurs et là on parle de distribution, plus précisément de commerces. La "préoccupation du jour" est la future baisse salariale au centre-ville. Quand il n’y aura plus que des emploi non-salariés, le commerçant ne pourra plus répondre au besoin du consommateur ".

Eh ! Mais monsieur, c’est déjà le cas. A quand le livre sur la frustration consommateur ?

Et ce bien en dehors du centre-ville. Lorsque vous allez faire vos courses dans les grandes enseignes et qu’il n’y aucun choix et aucune qualité, voir pas d’accompagnement. Pire, l'objectif de trouver un produit de qualité quitte à y mettre le prix devient mission DIFFICILE, épuisante voir impossible. Là, il serait peut-être tant d'arrêter de se plaindre de notre morosité économique.

Les stylistes se battent pour des modes où il n’y a plus de choix, pour le meilleur prix du vêtement le plus moche ? Les enseignes se battent pour ne pas écouter leurs distributeurs concernant la demande clientèle ?

Faites du chiffres Messieurs, Mesdames, faites-en et peu importe comment, peu importe si vous vous discréditer au passage, faites le tout simplement. Mais ça veut dire quoi ?

Avec leur obsession de croissance par le chiffre, la demande aux salariés (de plus en plus forte) de payer pour pouvoir travailler (en ville par exemple, payez votre place de parking, à vos frais et déduisez le de votre salaire – Nous espérons que vous n’avez pas d’enfant et que vous êtes corvéable à merci parce que nous avons des soucis de CA et que l’on sera en sous-effectif).

Travailler plus pour gagner moins, voilà une belle politique de l’emploi. Que l’on ne nous sorte pas, que tout est mis en œuvre pour répondre à nos demandes puisque les sourdes oreilles sont de sortie.

La tendance : Défaillance d’entreprise.

"Manque de ressources propres, erreurs de stratégie, de management. Pas assez de ressources financières pour investir. Changement du modèle économique. « Il faudrait peut-être se remettre en question… » ".

Ba oui, hein. Il serait temps. Constat d’un changement de mutation, de changements de modèle économique, de mode de consommation. La France a largement dépassé sa date de péremption (mais que fait la DGCCRF) ?

" Rupture au niveau technologique mais pas seulement, avènement du low-cost ". Monsieur soulève les bonnes interrogations que doivent avoir les entreprises. "Les entreprises doivent faire un bilan simple « Qui sont les consommateurs ; quels sont leurs souhaits ? Comment je m’organise pour les livrer tout en gagnant de l’argent. Cela induit des changements que toutes les entreprises n’arrivent pas à s’approprier."

Enfin, ça y est, est évoqué la défaillance d’UN SYSTEME, défaillance des entreprises – ok- mais cette défaillance du système est réelle. Est évoqué :

-la présence d’un Etat obsolète qui n’a pas su s’adapter à la situation,

-le sujet de la fiscalité mais est évoqué aussi :

- l’opacité des dépenses publiques et leur non-prises en compte dans le contexte.

"Mille feuilles administratives... Charges trop lourdes... Asphyxie totale. Coût du travail le plus élevé de l’OCDE. Asphyxie, nationale et locale." TAXES, TAXES, TAXES. Ok mais pas que… Mais parlons-en aussi où va l’argent publique ?! Pas là où il faudrait apparemment...

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